notre ancêtre de la 8ième génération



Biographie d'ALICE BARRIAULT

Alice devint orpheline à l'âge de 13 ans en 1913. Son père Honoré se remaria en 1914.

Elle quitte alors la maison paternelle pour aller travailler à l'extérieur, en Ontario. Elle travailla à différents endroits mais surtout pour M. Ludger Gagnon, vétérinaire et sa dame dont elle fût grandement appréciée.

Elle apprit là, la cuisine, la couture, la broderie, le tricot et l'anglais. Elle avait une très bonne culture pour l'époque. C'était un boute- en- train, elle chantait tout le temps et aimait beaucoup jouer des tours.

En 1921, elle épousa Lionel Rivest et vint s'installer sur une ferme au rang 1V, à Laverlochère. Au début, elle s'ennuya beaucoup mais après la naissance de Rolland, son premier enfant, elle s'adapta et fit de cet endroit une place où il faisait bon vivre.

Très active dans tous les travaux domestiques, elle était infatigable. Tous les proches se rappellent de sa bonne bouffe et de son entrain.

Durant sa vie active à la ferme, on lui confia à différents intervalles des enfants dont elle su se faire aimer et leur venir aide, particulièrement Conrad Jolicoeur qu'elle aima comme son propre enfant. Il y eu aussi son frère Armand, Clérina Manseau et sa nièce Armandine Bougie, qu'elle considéra toujours comme sa propre fille. Elle eut elle-même neuf enfants vivants sans jamais faire de fausse-couche ou perdre un nouveau-né.

Douée d'une très grande intuition, son mari la consultait toujours avant de prendre une décision importante, rarement elle se trompait.

Avec ses neuf enfants et peu de moyens à l'époque, elle développa ses talents naturels de psychologie et d'infirmière. Elle seconda généreusement son mari dans tous les travaux de la ferme. Son grand potager et son parterre faisaient l'admiration de tous.

L'intérieur de la maison était constamment décoré de plantes et de fleurs dont elle prodiguait des soins constants et leur donnait beaucoup d'attention.

Également, elle était très active dans l'Association des Fermières et Dames de Ste-Anne.

A l'occasion, elle agissait comme sage-femme et elle fût d'une aide précieuse pour ses belles-filles installées dans le voisinage, lesquelles, elle considérait comme ses propres filles.

Lorsqu'elle quitta la ferme en 1952 pour s'installer au village, ce fût une grande coupure. Elle s'adapta à nouveau et avait toujours une oreille attentive à son entourage.

En 1955, elle paralysa du côté droit. Du coup, sa vie bascula. Très diminuée, elle décéda le 8 octobre 1962.

Son souvenir restera toujours gravé dans l'esprit des gens qui l'ont connue et particulièrement dans celui de ses enfants.

Fleurette Rivest.
27 novembre, 2006
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